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Vingt-deux nouveaux films, sans classement


Ces films sont tous sortis en décembre 2022 et janvier 2023. Plutôt que d’en tirer un palmarès, je propose un classement alphabétique et, comme toujours, le partage des émotions qu’ils ont provoquées.




« 16 ans », l’âge du droit de renoncement à l’école, celui d’avoir des parents qui vous y contraignent. Seize ans, l’âge des corps adolescents qui se cherchent et se trouvent parfois dans les piscines. Le film de Philippe Lioret sera accusé de manier les clichés. Peu de spectateurs dans la salle, certains soupirent d’une réplique plus convenue que les autres, prennent leurs cliques et leurs claques en le faisant savoir. Moi, j’ai les yeux rivés sur l’écran, intègre les poncifs contre lesquels je ne sais quelle force laïque asséner pour que les confessions religieuses sachent mieux se parler. Un tel film alimentera peut-être des discours sectaires. Je retiens la beauté de Sabrina Levoye (Nora) et Teïlo Azaïs (Léo). Et le scénario.


Soirée d’avant-première du film « Astrakan », premier long métrage de David Depesseville. Il répondait ensuite, entouré de son équipe, aux questions de Luc Cheselle, improbable critique cinématographique qui devait connaitre, dans la foulée, son heure de gloire, dans le Libé de vingt-deux heures : une critique louangeuse mais juste illisible. De mon côté, je suis enthousiaste avec réserve. Je comprends que le caractère parfois désincarné du texte et de la gestuelle puisse être volontaire de la part du réalisateur mais cela ne me semble pas assez net : distanciation brechtienne peut-être, mais qui passe facilement pour de la maladresse de la part des acteurs et des cameramen, des enchainements trop rapides, des mouvements des corps qui ne sont pas naturels. Le scénario est une trouvaille, qui conte l’histoire d’un jeune orphelin placé dans une famille d’accueil arrondissant ainsi ses fins de mois jusqu’à trouver la voie, après bien des violences, d’une empathie catho à laquelle j’ai cru. La campagne du Morvan, les maisons et les églises posées dans les champs, forment un cadre idéal pour les petits et les grands péchés.


Vu le jour de sa sortie, le deuxième volet d’ « Avatar », « La voie de l’eau », bat, depuis, tous les records de fréquentation, sachant que le troisième est déjà tourné et le quatrième en gestation. James Cameron est un businessman accompli. Après l’ordre de la forêt, c’est le cycle de l’eau dans cet épisode de trois heures et douze minutes. Comme pour le premier, je suis subjugué par le message écologique et anticolonial, me crois à nouveau dans un tableau du douanier Rousseau. Les paroles du père résonnent douillettement dans mes oreilles : aucun dessein n’est plus louable que de protéger sa famille. J’étais comme un enfant admirant la performance des ingénieurs ayant fabriqué ce film, la situais à des siècles de celle de mes années Supélec, en fait non, trente-six ans seulement.


Le jeu de Brad Pitt (Jack Conrad), Margot Robbie (Nellie LaRoy) et Diego Calva (Manny Torres) est à la hauteur de l’immense ambition de « Babylon », dernier film de Damien Chazelle (« Whiplash » et « La La Land »). Le bruit et la fureur ne cessent qu’à la dernière seconde, au bout des trois heures et neuf minutes de cette histoire endiablée de la naissance du mythe d’Hollywood. Au moins trois scènes sont tellement gigantesques qu’elles ne pourront être oubliées. Jamais rien vu de tel depuis « Le Satyricon » de Fellini, des orgies d’alcool, des pyramides de coke, des enculades en chaine, une communauté de noctambules frappadingues qui se consacrent le jour à leur dessein supérieur, le cinéma, avec l’objectif touchant d’émouvoir le public. Touchant, le personnage de Diego Calva, en gardien du temple d’une certaine forme de raison, l’est aussi particulièrement.


Contre toute attente, dans « Caravage », film franco-italien de Michele Placido, Isabelle Huppert et Louis Garrel jouent en italien. J’ai beau croire à un playback du début à la fin du film, force est de constater qu’aucun indice ne semble aller dans ce sens. Belle plongée dans l’œuvre du Caravage que je connais moins bien que celles du Tintoret ou du Titien. La lutte pour la liberté artistique est sans fin. Mon jeune fils apprend les mots sodomie, sodomite et se délecte des gigantesques godemichets.


« Des garçons de province » est très touchant et réussi ! J’ignorais l’existence d’une filmographie de Gaël Lépingle (et itou pour son coscénariste, Michaël Dacheux). Par contre, j’ai longuement séjourné dans le Loiret, ai reconnu l’esprit de ses villages, leur asphalte, leurs maisons tocardes, leurs poteaux télégraphiques, leur laideur qui contraste avec la beauté des espaces d’agriculture intensive dans lesquels ils sont posés sous des ciels chargés de cumulus. J’y ai souvent imaginé Édouard Louis, mais son village à lui, Hallencourt, était dans la Somme. Trois villages du Loiret et de l’Aube donc, trois tableaux quasi disjoints. Dans une interview, Gaël Lépingle avoue : « On a tenté avec Michaël Dacheux de relier narrativement les trois volets, mais on a vite décidé que ce n’était pas intéressant » . Dommage, il y avait des possibilités. Deux garçons (Léo Pochat et Edouard Prévot) ont de belles gueules des années 80, genre Hervé Guibert ou Jean-Hugues Anglade dans « Diva », et le sexagénaire, Serge Renko, me renvoie à certains questionnements, sur la création, la séduction, la prostitution. Les dernières paroles de son personnage résument la situation, quelque chose comme : « J’aurais pu ne pas vivre. Donc j’organise mon temps ». On craint pendant tout le film que le regard curieux des villageois ne dérape vers une franche homophobie (ce qu’a vécu Eddy Bellegueule à Hallencourt). En sortant, j’ai eu pendant de longues minutes la tête dans ce très beau film, c’était doux et triste à la fois.


« Falcon Lake », film de Charlotte Le Bon, avait une bande annonce accrocheuse. Le ponton de bois qui s’avance dans le lac canadien, les bruits de la nature, la forêt inquiétante qui menace de tomber dans l’eau, ces adolescents qui vaquent, se jettent à l’eau, tout cela me rappelait mes séjours estivaux canadiens, au bord du lac Libby dans les Cantons de l’Est. Joseph Engel qui joue Bastien, treize ans, et Sara Montpetit, Chloé, seize ans, développent un lien puissant dans la séduction et la morbidité. On craint une catastrophe du début à la fin du film. J’ai été emporté par cette « histoire d’amour et de fantômes » pour reprendre les termes de la promesse. Tiens, le film est librement adapté d’une BD de Bastien Vivès, celui-là même qui est actuellement cloué au pilori par des internautes excités.


« Godland », je voulais le voir pour les belles images d’Islande baignant dans une atmosphère un peu mystique. Il serait une sorte de film reportage dans l’esprit du National Geographic avec une touche à la Georges Bernanos. Non ! Le film de Hlynur Palmason, le réalisateur islandais de trente-huit ans, est rude, intelligent, captivant et beau à la fois. Le scénario laisse la place à l’interprétation, c’est assez rare pour être souligné et c’est puissant. Quelle est la vraie histoire qui fait passer de la vie à la mort ? Décidément, avec l’Islande, mon histoire d’amour ne s’interrompra pas. J’avais déjà été emporté par « Un jour si blanc », film de 2020 du même Palmason. Recherche faite, les deux mêmes acteurs jouent magnifiquement dans les deux films, Ingvar Eggert Sigursson, le vieil homme qui se conserve, et Ida Mekkin Hlynsdottir, la petite fille aux cheveux d’or qui n’est autre que la fille d’Hlynur Palmason ! Dans les deux films, une immense colère ! Dans la foulée, j’ai visionné « Winter brothers », son premier long métrage de 2018. Et j’ai été emporté à nouveau.


« Goodbye », film d’animation d’Atsuko Ishizuka (une Japonaise de quarante-et-un ans), n’a pas fait beaucoup parler de lui. Avec mon fils et moi, cela ne faisait que cinq personnes dans la trop grande salle de l’UGC Les Halles. Pourtant, c’est une œuvre touchante qui a le potentiel de séduire largement. Les trois garçons sont des sissy un peu dingues qui n’hésitent pas à s’aventurer bien au-delà des limites admises à leur âge (quinze ans) dans la société rurale japonaise. Le scénario se tient, les dialogues incluent des envolées existentielles, les scènes d’action s’enchainent, les ados ne se lasseront pas. Nous avons passé un très bon moment.


De toute part me parvenait la rumeur, il fallait voir « Joyland », de Saim Sadiq. Effectivement, le film opère une plongée dans la vie quotidienne d’une famille de la classe moyenne de Lahore, trois générations sous le même toit, un équilibre permanent entre dictats, non-dits, autorité des hommes, douceur de tous. Les voix s’élèvent rarement sauf quand tous les verrous sautent, mais il ne me faut rien spoiler. L’intelligence profonde des situations habite chacun des personnages même si le jeu qu’ils jouent ne le dit pas. La bande annonce retenait la dimension volubile trans et queer, le film est bien plus subtil, une grande réussite.


Un vrai animal politique, Kirill Serebrennikov. Il répondait aux questions de la salle au cinéma Le Balzac, après la projection, en avant-première, de son nouveau film, « La femme de Tchaïkovski ». Des questions en russe, essentiellement, posées par une communauté russe parisienne heureuse, le temps d’une soirée, de ne pas être ostracisée. Comme dans son film, français et russe se mélangent, Serebrennikov semble parfaitement comprendre notre langue mais répond en russe. Sur l’homosexualité, pas un seul mot. C’est pourtant le film d’une couverture, d’un mensonge, d’une souffrance perpétré par des hommes sur une femme. De la tragédie du « placard », il n’est pas question, seulement des dimensions multiformes d’une trajectoire artistique, et qu’importe qu’elle passe par une certaine forme de maltraitance qui a envoyé Antonina Miliukova en asile psychiatrique où elle a terminé ses jours pendant la révolution de 1917, quarante ans après avoir cessé de voir son mari (mort en 1893). Comme dans « Mort à Venise », c’est le choléra qui emporte le héros. Cinq beaux garçons s’exhibent nus dans une danse libérée. J’aime la liberté de ce cinéaste, reste pourtant sur mes gardes, jamais complètement emporté par ses films, « Leto », « La fièvre de Petrov »,« La femme de Tchaïkovski ». Le lendemain, je découvre que la thématique de la femme de Tchaïkovski avait déjà été traitée. Il fallait un ami, cinéphile averti, pour me le faire savoir, aucune critique dans la presse n’en faisait état. Or, quel film extraordinaire, ce « The music lovers » (« La symphonie pathétique » en français) ! Contrairement à Kirill Serebrennikov, Ken Russell, réalisateur iconoclaste dont il me faudra découvrir l’œuvre, aborde sans détour la souffrance de la femme trompée par la sexualité de son mari. Nina Milukova, interprétée magistralement par Glenda Jackson, prend connaissance progressivement des écarts de l’homme qu’elle a choisi - avec force talent épistolaire - d’épouser. C’est un Tchaïkovski très beau et très souriant qu’interprète Richard Chamberlain. L’acteur ne révélera sa propre homosexualité qu’à l’âge de 69 ans, ça ne s’invente pas, en 2003 donc. J’ai été ébloui par plusieurs scènes endiablées, en particulier une scène de tentative (en vain) de jeu sexuel inondée d’alcool dans un train entre Saint Petersbourg et Moscou le deuxième jour du mariage. Cinquante-trois ans après, en comparaison de Ken Russell, Serebrennikov fait pâle figure. Tant pis, on aurait pourtant envie de l’aider par les temps qui courent.


« La ligne », film d’Ursula Meier que je ne connaissais pas, est une réussite. India Hair interprète Louise donnant naissance à deux jumelles et les allaitant. Le scénario a-t-il été ajusté pour prendre en compte cette péripétie ?, l’allaitement ne peut être truqué, les seins de l’actrice débordent. Valeria Bruni Tedeschi est juste, hystérique, bête. Quant à l’héroïne, Margaret, interprétée par Stéphanie Blanchoud, on jurerait Constance Debré, j’adore son personnage écorché par le jeu familial, j’adore son interprétation. Je me crois à Montmélian mais, vérification faite, le film semble avoir été tourné du côté de Vevey et Montreux. Jamais on ne voit le lac, que les HLM.


Thomas Salvador est un homme-orchestre : scénariste et réalisateur de son film audacieux, « La montagne », il en est aussi l’acteur principal, ingénieur alpiniste parisien pas si néophyte qu’il veut bien le dire, mais aussi concepteur des créatures lumineuses qui peuplent ses délires et saxophoniste de la bande sonore…Le lieu de son initiation fut aussi celui de la mienne, l’arrivée du téléphérique de l’Aiguille du Midi à 3842 m d’altitude. J’aurais souhaité être embarqué par ce film. Hélas, trop d’approximations dans le déroulé de l’apprentissage des sommets, trop de scènes improbables avant même que le film ne bascule volontairement dans le fantastique. Comme dirait Jean Ferrat : pourtant, que la montagne est belle !…


Banshee : Nom commun. (Fantastique) Fée du folklore irlandais dont le cri annonce une mort imminente. Innershin : île fictive. Le film « Les banshees d’Inisherin », de Martin McDonagh, a été tourné à l’ouest de l’Irlande sur les îles d’Inis Mor (comté de Galway) et d’Achill (comté de Mayo). Le sujet du film, la lourdeur d’une amitié qui ne se renouvèle plus alors que le temps file et qu’on voudrait laisser une trace, le désir d’en finir avec elles, l’amitié, la vie. Magnifique scénario sans aucune complaisance. J’avais imaginé Michel Houellebecq réfugié fiscal dans une des deux maisons des protagonistes, il n’en était rien, il logeait, parait-il, dans une zone irlandaise très habitée et peu intéressante (maintenant il est de retour en France pour payer ses impôts, à Paris dans une tour du treizième arrondissement). Je veux aller à la rencontre des sorcières de cette Irlande maritime baignée de pudibonderie catholique et de fureur primale. Magnifique paysage, magnifique film.


Dans « Les bonnes étoiles », de Hirokazu Kore-eda, Kang-ho Song (le père dans « Parasite ») et son acolyte créent les conditions d’une comédie improbable et rocambolesque qui a fini par me faire sourire. La boite à bébé n’est pas une invention, elle existe à Séoul depuis 2017. Pour le bébé abandonné dans sa boite, deux options selon que la mère a écrit qu’elle reviendrait un jour ou pas : dans le premier cas, pas d’adoption possible, direction l’orphelinat.


Je n’avais pas souhaité allé voir « L’innocent » lorsque ce film de Louis Garrel est sorti : trop de cet homme-là partout dans des rôles d’acteur, alors pourquoi se risquait-il à écrire et réaliser une comédie, qui plus est basée sur la vie de sa propre mère, éducatrice en prison ayant épousé un prisonnier. Il a fallu que l’Académie des César nomine onze fois ce film pour que je m’y intéresse. Une pauvre salle MK2 m’a accueilli, anciennement d’arts et d’essai et qui le fait ressentir par un service laissant à désirer. Je me suis laissé embarquer dans cette improbable scénario de braquage familial. Alors que je l’observais occupant tout l’écran, je me disais que Louis Garrel en avait vraiment, de beaucoup de choses, de belles femmes, de talent, d’audace, de réussite, de beauté, de couilles. Je pensais à Mastroianni, l’imaginais au crépuscule de sa vie, comblé d’honneur et de gloire. Christophe Honoré doit être encore plus piqué d’observer sa réussite foudroyante, lui que LG a planté pour « Plaire, aimer et courir vite » après lui avoir permis de se lancer comme acteur de films classés à tort ou à raison gays, « Ma mère », « Dans Paris », « La belle personne », « Non ma fille tu n’iras pas danser », « Les bien-aimés ».


Prolonger mon séjour en Asie centrale sans me rendre aux deux expositions rameutant les foules, « Splendeurs des oasis d’Ouzbékistan » au Louvre, et « Sur les routes de Samarcande » à l'Institut du monde arabe: voir au MK2 Beaubourg le film resté confidentiel du cinéaste kazakh Darezhan Omirbayev : « Poet ». Tomber en pamoison. L’écrivain, le poète plus encore, n’a pas grand-chose à attendre de la société, il est capable de vivre en dehors, est même fier de son éloignement de la vie matérielle, se nourrit du regard bienveillant de ses proches, fait appel, lorsque l’adversité est trop grande, à ses forces intérieures nourries par la lecture des maitres anciens. S’il n’y avait qu’un lecteur de l’œuvre de Didar, le héros poète, il aurait réussi. Cette jeune femme bègue venue seule l’écouter lors d’une lecture publique au bout de la steppe kazakh nous le confirme. « Poet » me donnera la force de continuer à écrire.


« Retour à Séoul », film du franco-cambodgien Davy Chou (auteur de « Diamond Island » en 2016), représentera le Cambodge aux Oscars 2023. Il a des chances d’emporter un prix. Solipsisme : théorie d'après laquelle il n'y aurait pour le sujet pensant d'autre réalité que lui-même. Freddie, l’héroïne, incarnée par Park Ji-min (II) (qui est Park Ji-min (I) ?), est complètement concentrée sur la trajectoire que lui propose son inconscient. Elle feint d’avoir pris par hasard un vol pour Séoul. Une fois en Corée, troublée, étouffée par la confusion, la déréliction, elle multiplie les comportements asociaux ou dangereux. On l’accompagne dans ses rencontres de personnages de circonstance, souvent sans importance, jusqu’à une certain forme de recollement. Il est difficile d’en dire plus. Le film est inspiré librement de la vie de Laure Badufle, une amie de Davy Chau. On pense aussi à la Ministre Fleur Pellerin, accueillie en star en Corée du Sud en 2013.


Mes amis me disaient d’aller voir le film « Simone, le voyage du siècle », je craignais trop de bons sentiments. Pourtant, oui, j’ai été ému. Pas tant par les scènes dans les camps mais par la puissance de la famille et la force de vie confinant à la colère. Une colère permanente qui déplace les montagnes, non seulement celle, galvaudée, de l’opposition à la légalisation de l’avortement, mais celle de tous les « sans dents », aurait dit l’autre, les femmes prisonnières par exemple, surtout celles d’Algérie. Avec le recul des années, le machisme assumé au milieu duquel navigue Simone Veil est juste sidérant. Elsa Zylberstein est très crédible, j’avais craint l’inverse.


« Sous les figues », film tunisien de Erige Sehiri, narre une tranche de vie dans les montagnes de Tunisie, la cueillette des figues comme prétexte à une confrontation des sexes, des âges et des classes. De pure beauté.


Avec Cate Blanchett dans le rôle principal, le film « Tar » de Todd Field est un chef d’œuvre ! Je l’ai écrit ici : https://www.tanguypiole.com/single-post/tar-un-chef-d-œuvre


Vu avec un ami indonésien dans une langue indonésienne qu’il ne comprenait pas plus que moi, « Une femme indonésienne », de Kamila Andini. Grand bonheur de retrouver des sensations en sommeil depuis trois décennies, la douceur de la gestuelle, les sons menaçants de la faune malayo-indonésienne, les maisons noir et blanc, la plongée dans les rivières tropicales. Le modernisme entre en conflit avec la tradition incarnée par des rombières pourries par l’argent, l’islam a bon dos pour domestiquer l’adultère, l’amour est plus fort que la maternité.





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